Qui es-tu, espèce d’imposteur,
Ou te caches-tu quand c'est l'heure
Des crises de panique
Et des larmes encycliques
Versées en ton nom
Depuis que le monde est con ?

Assumes-tu ton arrogance
De mec désespérément tendance
Qui obsède les civilisations
De Ramsès à Tartampion?

Et oui, tout de suite, je t'agresse.
Parce que vois-tu mon salaud
Je ne partage pas ton allégresse.
Le seul bout que je connaisse,
C’est celui de ce foutu rouleau.

Maman, quand elle parlait de toi,
Elle disait...ah, zut...elle disait quoi déjà?
Elle ne disait rien, justement.
Ce qui explique sûrement
Que tu répondes si souvent
Aux abonnés absents.

J'ai donc appris à vivre sans toi
Comme d'autres grandissent sans papa.
Alors on avance et on dit comment, déjà?
Ah oui, c'est ça: Inch'Allah.

Mais le bonheur, selon mon pote René,
C'est en soi qu'il faut le trouver. OK.
Mais sommes-nous tous nés égaux
Face à tes rarissimes cadeaux?

Tu continues, tel un apôtre,
De passer d'une fenêtre à l'autre.
Et un jour peut-être tu feras
Un petit saut par chez moi.

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Sauf que j’en ai marre d’espérer.
Alors si tu passes encore sans t'arrêter,
C'est par la peau du fessier
Que j'irai te chercher.
Non mais.

​

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​Copyright © 2011, Julie Frontenac. Tous droits réservés.